La robe blanche
Éditions P.O.L, 16 euros
Elle voulait « sauver le monde ».Vêtue d’une robe de mariée, l’artiste italienne Pippa Bacca entreprit un voyage en auto-stop depuis son pays jusqu’à Jérusalem pour plaider la paix. Elle fut assassinée à Istanbul. Frappée par ce parcours tragique, l’auteure se questionne sur l’art et la performance tout en évoquant en parallèle la vie de sa mère, qui lui demande de l’aider à réparer l’humiliation qu’elle a subie lors de son divorce. La question se pose : peut-on endosser malheur des autres ? Nathalie Léger entreprend cette réflexion en observant les deux mariées, les violences dont elles ont été victimes, la réparation possible ou pas à travers l’art et la création.
